A GDS Bretagne à travers ses missions, mais aussi à la vie par le biais de nombreux engagements associatifs et municipaux, Gwenaël Tabart aime se rendre utile aux autres. Une vie à cent à l’heure qu’il nous raconte…
Etre référent dans son domaine : une forme de reconnaissance
Arrivé en 1995 au GDS Morbihan, Gwenaël Tabart est d’abord engagé comme agent identificateur. Puis, sa carrière évolue rapidement en 1998 avec la mise en place de l’identification par l’éleveur. Il devient alors « conseiller en hygiène et santé ». Quelques années plus tard il franchit une nouvelle étape : « Dans les années 2000 on avait une action « bovins confiance ».
Il s’agissait de réaliser des diagnostics contention en élevage pour améliorer la sécurité. » Un domaine qui ne le quittera plus puisqu’il deviendra « conseiller spécialisé manipulation contention » puis, formateur en région : Un poste de formateur diagnostic contention s’est ouvert, j’ai postulé et j’ai été pris. S’en est suivi une formation de cinq semaines avec l’Institut de l’élevage en 2014 pour obtenir l’agrément « formateur manipulation, contention et comportement de l’animale ».
Depuis 2015, Gwenaël occupe donc trois postes, « trois casquettes » comme il dit : conseiller technique local, conseiller spécialisé diagnostic contention et formateur écornage et manipulation contention. Des domaines pour lesquels il devient vite une référence : « Dans ce métier on a des contacts avec les éleveurs mais aussi les entreprises
partenaires et des lycées. Quand on m’appelle c’est parce que je suis référent dans mon domaine, c’est une reconnaissance pour moi. »
Avec son rôle de formateur, Gwenaël se trouve aussi une nouvelle vocation, une nouvelle manière d’envisager son métier où la transmission, l’échange et le service rendu à l’éleveur l’animent particulièrement : « Ce rôle de formateur est un autre métier, une autre relation à l’éleveur. On les voit dans un autre contexte. Quant à la fin d’une formation un éleveur me dit MERCI, je me dis que c’est gagné. »
Une nouvelle vocation peu surprenante pour ce fils d’agriculteur, qui aime avant tout le contact avec les éleveurs sur le terrain : « Rester dans un bureau, ce n’est pas mon truc. J’aime être au contact des éleveurs sur le terrain, mettre les bottes. »
Après 23 ans au GDS Gwenaël est accompli dans son métier et n’en envisage pas un autre : « Je me suis plu au GDS donc je suis resté tout simplement. […] et puis je connais les éleveurs depuis un certain temps maintenant, il y une relation de confiance qui s’est installé, c’est important. » La confiance qu’on lui accorde et le service rendu est un moteur pour Gwenaël mais son engagement en faveur des éleveurs n’est pas le seul…
« Rester dans un bureau, ce n’est pas mon truc. J’aime être au contact des éleveurs sur le terrain, mettre les bottes comme on dit. »
S’investir pour sa commune et ses habitants : sa petite pierre à l’édifice
Gwénaël Tabart est aussi investi dans son métier que dans la vie : « Je suis élu sur ma commune, c’est mon deuxième mandat […] Je suis “entre autres” dans la commission communication et vie associative. » Un engagement qu’il a pris pour voir autre chose et rencontrer de nouvelles personnes en dehors du monde agricole même si : « lors de réunions de délégués je rencontre souvent des éleveurs, mais dans un autre contexte. Les échanges ne sont pas les-mêmes. »
Son rôle d’élu vient aussi satisfaire chez Gwenaël une soif de connaissances : « On apprend aussi beaucoup de choses sur les lois, les décrets, et le fonctionnement d’une commune comment elle vie. » Etre élu c’est aussi une manière d’être utile aux autres, en particulier aux habitants de sa commune, de les écouter, d’échanger et de rencontrer d’autres instances comme l’intercommunalité pour faire avancer des projets pour sa commune et l’animer. Les loisirs de Gwenaël sont aussi sources d’engagement puisqu’il encadre une équipe de jeunes dans l’association de football de sa commune.
Malgré un emploi du temps chargé, Gwenaël a trouvé un équilibre entre ses diverses occupations qu’elles soient professionnelles ou non. Pour lui, ses différentes « casquettes » sont complémentaires, il apprend des unes et les mets en pratique dans les autres. Sa curiosité et sa volonté de donner du sens à ce qu’il fait lui permettent d’avancer constamment : « J’essaie de donner des idées et de les faire fructifier pour avancer ensemble ».
Une vie bien remplie sans oublier sa famille en prenant notamment le temps de s’occuper de son potager avec ses enfants.