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Sep

Jean-Luc HUDRY “L’optimisme, ça se construit !”

écrit par GDS
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Invité de la dernière Assemblée Générale de GDS Bretagne en mai dernier, Jean-Luc Hudry, entrepreneur, auteur-conférencier, nous livre ses recettes d’optimisme.

 

Qu’est-ce qui différencie un optimiste d’un pessimiste ?

Quand l’optimiste invente l’avion, le pessimiste invente le parachute. On a besoin des deux ! Comme quoi il faut trouver le bon dosage. Une petite dose de pessimisme permet de se maintenir en alerte, d’être en éveil. Je conseille 10 % de pessimisme à petites doses pour privilégier l’optimisme pour l’essentiel à 90 % qui nous permet de voir les choses de manière constructive, sans tomber dans un optimisme « bisounours ».

Comment en êtes-vous venu à faire de l’optimisme votre raison de vivre ?

Je me suis basé sur mon expérience personnelle. A 27 ans, alors que tout allait bien après des études de management et un emploi dans une société américaine, j’ai dû secourir mes parents à la tête d’une brasserie en région parisienne. Ils
étaient au bout du rouleau et je me suis senti obligé de venir les aider et de reprendre l’affaire en main. Mais l’entreprise était en difficulté. Les clients comme les fournisseurs fuyaient, plus personne n’y croyait… Outre le patrimoine familial, il y avait des dizaines d’emplois en jeu ! C’est à ce moment-là que j’ai expérimenté cette méthode pour associer les salariés et repartir sur de bonnes bases. Le principe de départ a été de redonner confiance au personnel et confiance en l’entreprise ! On n’apprend pas dans les livres de management comment regonfler une équipe.

Justement, quelles sont les décisions à prendre pour être  optimiste ?

C’est comme pour une maison, l’optimisme, cela se construit ! Le principal moteur est celui que l’on a dans la tête. La première décision est de considérer que chacun d’entre nous est important, pour ce que nous faisons, mais plus encore pour ce que nous sommes. Et l’importance ne dépend pas de la performance. Si nous sommes importants, notre entourage l’est aussi. Les fondements de la confiance en soi viennent de cette liste de personnes de notre entourage pour qui nous comptons vraiment, en toute sincérité, sans prétention. La seconde décision est de penser différemment.
Il y a toujours plusieurs façons de voir la même chose. Chacun a sa part de vérité. Il faut enrichir notre vision des faits en regardant les choses sous un autre angle, en se mettant de côté ou en sollicitant l’avis des autres. Encore faut-il le faire !

“Être optimiste, c’est donner le meilleur
de soi pour éviter les regrets !”

 

Quelles sont les 2 autres clés de l’optimisme ?

Au lieu de penser problèmes, j’ai incité les membres de mon entreprise à penser d’abord solutions à partir de 3 questions simples : quel est le problème ? quelles sont les solutions possibles ? et enfin, quelle est la solution préférée ? Il faut lister ces solutions possibles, avec rigueur, sans trop se laisser guider par l’affect ou les sentiments. Mieux vaut s’appuyer sur ce que l’on a que de courir après ce qui nous manque ! Dernière décision : raisonner positif ! Cela veut dire qu’il faut faire taire cette petite voix intérieure qui nous dit que l’on n’y arrivera pas ou qui nous incite à reporter la responsabilité sur les autres.
Au final, c’est nous qui décidons de notre vie ; c’est à nous de chasser les nuages noirs et de peindre notre vie en bleu.

C’est un art de vivre ?

Le secret de l’optimisme : apprécier ce que vous avez et profiter pleinement de ce que vous pouvez faire avec ! À nous de donner le meilleur de nous-mêmes en toutes circonstances pour éviter d’avoir des regrets. L’optimisme se construit, étape par étape.
Vous n’êtes pas responsable de ce que la vie vous a donné, mais de ce que vous lui donnez !

Propos recueillis par Rémi Mer

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